Limiter la perte de données dans les banques de données

Written By: Ontrack

Date Published: 24 janvier 2014

Limiter la perte de données dans les banques de données

 

L'avènement de la virtualisation dans l'industrie informatique a apporté de nombreux changements de grande ampleur dans le mode de stockage des données d'entreprise : tous les administrateurs s'intéressent à cette technologie pour consolider du matériel ancien et trouver une solution rationalisée à leurs besoins de stockage

Du point de vue de la récupération de données, la grande question reste de savoir ce qui est le plus sûr entre le stockage des données dans un environnement virtualisé ou bien directement sur un système RAID physique.

S'il est assez complexe de répondre à cette question, il ne faut pas oublier une chose très importante : que vous utilisiez ou non la virtualisation, vous vous en remettez toujours à du matériel physique pour stocker vos données. La principale différence s'agissant de la virtualisation tient à la façon dont vous gérez ce matériel de sorte à limiter les risques de perte de données.

Prenons l'exemple d'une configuration simplifiée pour une PME et comparons les deux situations ci-dessous.

  • Banque de données 1 : un serveur "physique" traditionnel composé de 10 disques SAS,
  • Banque de données 2 : un serveur physique composé de 10 disques SAS et exécutant un environnement virtualisé.

Supposons en outre que ces deux systèmes RAID sont identiques, par exemple RAID 5.

Du point de vue de la récupération de données, ces deux systèmes sont tout autant sujets à la perte de données, puisqu'ils reposent tous deux sur un seul serveur RAID physique et les disques qui le composent. Dans ces deux situations, une meilleure solution consisterait à avoir deux serveurs physiques, un pour la banque de données active et l'autre en sauvegarde.

Une configuration virtualisée doit quand même reposer sur des appareils physiques, comme cela a toujours été le cas des systèmes RAID traditionnels ; il peut s'agir de Fibre Channel, SCSI, SAS ou SSD. Sachant cela, nous voyons bien que les environnements virtualisés restent sensibles aux défaillances physiques. Toutefois, le grand avantage est que la virtualisation nous permet de migrer et sauvegarder les données bien plus facilement.

À l'inverse, les outils de gestion de la virtualisation sont tellement simples à utiliser qu'ils présentent un risque accru d'erreur humaine. Il y a eu ainsi de nombreux cas d'utilisateurs qui ont supprimé des machines virtuelles par accident, y compris des machines virtuelles représentant des serveurs entiers !

Le point crucial pour réussir la mise en œuvre de la virtualisation et limiter les risques de perte de données est d'avoir de solides procédures de sauvegarde et récupération en place, en n'oubliant jamais qu'il est nécessaire de surveiller votre matériel ; en cas de défaillance, vous pourriez bien vous retrouver dans une situation de perte de données. Il ne suffit pas de passer à un environnement virtualisé pour protéger vos données, et il est risqué de s'en remettre à un seul serveur physique, avec ou sans logiciel de virtualisation.

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