Cela fait maintenant plus d’une décennie que les environnements virtuels sont apparus. D’après une étude de Gartner, la plupart des firmes déclarent avoir recours à la virtualisation à 75 % ou plus, ce qui tend à prouver que le marché de la virtualisation est passé d’une activité de niche à une offre grand public. Les côtés positifs de la virtualisation sont certains, mais le risque de perte de données demeure un inconvénient majeur. Dans cet article, nous examinons la façon dont votre organisation peut protéger ses machines virtuelles et éviter la perte de données.
Avec le perfectionnement des hyperviseurs au cours des dernières années, la majorité des systèmes informatiques modernes sont maintenant virtuels. Les hyperviseurs modernes ont contribué à rendre moins complexes la configuration et l’entretien des serveurs physiques, à améliorer grandement l’utilisation des serveurs et à accroître la flexibilité et la réactivité informatiques pour les besoins de l’entreprise.
Néanmoins, que vous utilisiez VMware, Hyper-V, Citrix, Oracle ou tout autre hyperviseur, le risque de perte de données est toujours présent. Afin d’éviter d'avoir à récupérer des données depuis des environnements virtuels, voici 5 conseils fondamentaux sur la façon de protéger vos fichiers :
Utilisez le logiciel de sauvegarde adéquat pour vos machines virtuelles
Il existe de nombreux logiciels de sauvegarde sur le marché. Certains peuvent être utilisés aussi bien avec les solutions VMware qu’avec les solutions Hyper-V. Le facteur principal à prendre en compte lors du choix de votre logiciel de sauvegarde est le temps nécessaire pour récupérer les machines virtuelles à partir de la sauvegarde et des modèles des machines virtuelles. D’autre part, les meilleures solutions de sauvegarde pour machines virtuelles sont en mesure de monter la sauvegarde tandis que les fichiers sont retransférés vers le système hôte principal.
Un snapshot n’est pas une sauvegarde
Créez toujours des sauvegardes si vous voulez vous assurer que tout peut être récupéré en cas de panne. Créez des snapshots si vos modifications sont très importantes et que vous ne souhaitez perdre aucune donnée. Ceci permettra de couvrir le délai entre la dernière et la prochaine sauvegarde. Si vous utilisez des snapshots, n’essayez pas de construire des snapshots qui se construisent les uns sur les autres, car non seulement la performance est diminuée, mais les risques d’erreur augmentent également.
N’enregistrez pas des sauvegardes et des machines virtuelles en cours d’exécution sur le même système de stockage
Si vous enregistrez vos sauvegardes sur le même disque dur ou sur le même espace de stockage que vos machines virtuelles actives, vous risquez de perdre toutes vos données. Si une sauvegarde échoue et qu’une machine virtuelle est active, il est probable que la sauvegarde soit écrasée. Pour empêcher que ceci se produise, stockez toujours vos machines virtuelles de sauvegarde et vos machines virtuelles actives sur des espaces de stockage différents. Il peut être également judicieux d’effectuer plusieurs sauvegardes et de les stocker sur un serveur local ou sur un disque dur différent, que ce soit sur le cloud ou sur bande. Avoir deux sauvegardes supplémentaires à disposition vous sera bien utile en cas de perte de données.
N’essayez pas de combiner les solutions de virtualisation
Utiliser plusieurs solutions de virtualisation différentes dans le même environnement peut entraîner une augmentation du risque de perte de données. Si, par exemple, un système VMware sur un SAN est élargi sur un deuxième SAN qui est utilisé par Hyper-V, il y a de grandes chances que le deuxième SAN soit exposé à une perte de données importante, ceci à cause des différentes couches que les outils de virtualisation créent lorsqu’ils sont reliés ou élargis. C’est pourquoi il est préférable que votre virtualisation reste simple et de s’en tenir à une seule solution au sein d’un environnement donné. Ajouter un trop grand nombre de couches de complexité peut s’avérer très risqué et rendra fastidieuse toute récupération des données éventuellement nécessaire, voire impossible !
Réfléchissez et planifiez avant d’avoir recours aux machines virtuelles
Gardez toujours à l’esprit que la virtualisation et les machines virtuelles ne sont pas à l’abri des erreurs et sont tout autant susceptibles de tomber en panne que les autres options de stockage. Par conséquent, avant de créer un environnement virtuel pour des applications critiques, réfléchissez à ce qui conviendra le mieux aux besoins de votre organisation. Par exemple, certaines applications ont un taux entrée/sortie (I/O) élevé et conviennent donc mieux aux environnements physiques. Un grand nombre des plateformes virtuelles d’aujourd’hui incluent des mécanismes de protection des données et de récupération, mais il est plus sage de ne pas trop se reposer sur ceux-ci. Bien qu’ils soient censés vous protéger contre une perte de données, ils ne remplaceront jamais une bonne stratégie de sauvegarde.
Mais n’oubliez pas…
Même si vous suivez à la lettre ces cinq conseils fondamentaux, les chances que vos machines virtuelles subissent une perte de données existent toujours. Il est donc primordial que votre département informatique ait pleinement connaissance des tenants et aboutissants de votre système et qu’ils aient sous la main un plan bien précis quant aux réponses à apporter en cas de panne. Toute organisation doit avoir une société de récupération des données dans ses contacts. Les temps d’arrêt et la perte de données peuvent s’avérer très coûteux pour une organisation, c’est pourquoi il est essentiel d’avoir sous la main un spécialiste de la récupération de données.
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